"Au début, on avait une vision très romantique du métier de coursier à vélo... Le coursier new yorkais avec son sac à dos qui traverse la ville à toute vitesse. C'était un peu notre fantasme, je ne m'en cache pas."
Du fantasme à la réalité
Et comme pour beaucoup d’entrepreneurs, Olivier Specht a lui aussi commencé dans le salon ! Gloups, moins glam que le slalom entre les taxis jaunes ! Mais faire avec ce qu’on a en terme d’espace, d’outils et de matos… et grandir petit à petit ça laisse le temps à la graine de bien prendre racine.
Et ce n’est pas parce qu’on est petit qu’il ne faut pas voir comme les grands ! Être sérieux en terme d’image et de service, mettre en place des processus pour ne pas être freiné plus tard.
Olivier n’est pas avare en retour d’expérience !
"Le dernier kilomètre, c’est-à-dire la dernière partie de transport d’un colis qui arrive chez le client, c’est ce qui coûte le plus cher car c’est la partie la plus précise et la plus compliquée du processus de livraison."
La logique cyclo-logistique
Tant pis pour le fantasme.
La réalité, bien plus belle, plus concrète et plus challengeante, fait qu’Olivier s’est découvert une passion pour la cyclo-logistique (en plus de sa passion pour les oiseaux… détail important).
Il s’inspire d’autres structures en France et en Europe pour répondre aux nouveaux défis de la livraison à vélo. À la 20ème minute il déballe tout son carnet d’adresses.
Puis, La Course va plus loin que le dernier kilomètre. Elle va jusqu’à créer du lien social grâce au vélo avec les activités parallèles dans leur agglomération du B.A.B. (ouais je me la pète, j’ai découvert un nouvel acronyme)
Pour finir de vous teaser, il répond à la question « Qu’est-ce qu’il faut pour être un bon coursier ».
Ha ! Êtes-vous bien fait pour ce métier ? Bref, un épisode foisonnant d’expériences et de conseils pour tous ceux qui souhaitent se lancer.
Bonne écoute !